Les chasses aux sorcières : la fabrication d’un regard misogyne dans l’Europe de la Renaissance
Cours donné par Marie-France Purro, enseignante à la retraite de français-histoire au CECG Mme de Staël (secondaire II) à Genève.
« Il n’y a plus de sorcières depuis qu’on ne les brûle plus. »
Le début des Temps modernes coïncide avec les grandes chasses aux sorcières, à travers toute l’Europe. Des hommes d’Église mais aussi des juges laïcs déclarent que le principe féminin est associé à Satan. Ces accusations trouvent un large écho grâce aux débuts de l’imprimerie. En effet, des ouvrages de démonologie qui s’acharnent contre les femmes sont publiés et deviennent des outils de référence dans les procès de sorcellerie.
La misogynie en Europe est très ancienne mais la période débutant au XIVe siècle oeuvre à l’amalgame entre la femme et le Diable. Des théologiens, des législateurs, des médecins, des écrivains et des peintres s’en inspirent pour exprimer leur stigmatisation du féminin. Ce terrifiant phénomène historique disparaît au XVIIIe siècle mais la volonté de contrôle sur le corps et l’esprit des femmes demeure.
Ce cours se tiendra sur quatre séances. Une approche mixte, faisant appel à l’histoire et à la littérature, tentera de donner quelques pistes pour comprendre cet acharnement à l’encontre de la moitié de l’humanité.
Numéro cours
2526-28
Date
22.04.2026
Jour
Mercredi
Durée
19h00 – 20h30
Prix
CHF 100.00
Nombres de places
12 – 30
Lieu
EP Nyon Léman (collège du Rocher) – Bâtiment A
Chemin de Prélaz 5
1260 Nyon
Salle de conférence 2, 1er étage
Intervenant·e(s)
Marie-France Purro
Prix
CHF 100.00 (tarif unique)
Dates
Me 22.04.2026 19h00 – 20h30
Me 29.04.2026 19h00 – 20h30
Me 06.05.2026 19h00 – 20h30
Me 13.05.2026 19h00 – 20h30